Les responsabilités dans un couple.

UNIONS DURABLES ET OLIVIER OBRINGER VOUS PROPOSENT :

Les responsabilités dans un couple.

La personne heureuse prend l’entière responsabilité de sa vie, qu’elle vive seule ou en couple. Le centre de vie de la personne responsable se trouve à l’intérieur d’elle-même et non dans le regard des autres.

Pour utiliser une image, disons que la personne heureuse est comme un beau bouquet de fleurs trônant au milieu d’une table. Pour ne pas être bancale, la table doit reposer sur ses quatre pattes. Il en va de même avec toute personne qui doit, pour se réaliser pleinement, s’assurer que chaque dimension de sa vie est également épanouie. Ces quatre dimensions comprennent la vie professionnelle, notre relation avec un partenaire, notre rôle parental, sans oublier notre vie privée. C’est ce que j’appelle ma théorie des «quatre P» (ou quatre pattes).

Les quatres dimensions de la vie

Nous avons tous besoin de nous sentir utiles, d’avoir une place dans la société et de gagner honorablement notre vie et celle des gens qui dépendent de nous. C’est notre côté «professionnel»: si nous aimons ce que nous faisons, nous nous épanouissons, sinon, nous travaillons. Nous avons aussi des besoins, dont la satisfaction dépend de la présence d’un partenaire: aimer, être aimé, sexualité, complicité, engagement, partage, chaleur humaine, communication... Pour y parvenir, parmi toutes les personnes que nous rencontrons, nous cherchons activement un «partenaire privilégié», un «Pp». C’est évidemment à l’intérieur d’un couple que l’on peut le mieux satisfaire ce besoin de partenariat.

Le «parent», c’est la partie de nous qui veut aider les autres, notre côté altruiste. Nos enfants sont ceux qui ont le plus besoin de notre aide et avec lesquels nous nous devons d’être « parent », mais nous sommes aussi « parent » lorsque nous aidons notre partenaire, lorsque nous conseillons nos amis, lorsque nous prenons soin de nos propres parents ou lorsque nous faisons du bénévolat.

Le côté «privé», c’est le monde des loisirs, des projets et des rêves personnels; c’est notre jardin secret, celui où un sain égoïsme doit se manifester. C’est la relation à soi-même, la partie de soi qui se regarde vivre et qui discute avec elle-même. C’est celle qui prend conscience que l’on passera le reste de sa vie avec soi-même et qui doit faire tout pour qu’on soit un excellent compagnon pour soi-même, condition essentielle pour être un bon compagnon pour son partenaire, ses enfants et ses collègues de travail. Ce qui donne le tableau ci-contre.
La recherche de l'équilibre

L’équilibre entre ces quatre dimensions n’est pas chose facile. Par exemple, les hommes ont tendance à s’investir dans leur rôle professionnel au détriment de leurs rôles de «partenaire» ou de «parent». Quant aux femmes, elles se consacrent souvent exclusivement à leur rôle « parent » ou de «partenaire», au détriment de leur profession et de leur vie privée. Qu’il y ait des moments dans la vie où l’une ou l’autre de ces dimensions prend toute la place, c’est tout à fait normal. Tout parent sait, par exemple, que l’arrivée d’un enfant perturbe cet équilibre et envahit nos dimensions «partenaire» et «privé».

Chaque individu a la responsabilité de s’assurer que ses «quatre P» se développent de façon harmonieuse afin de pouvoir, à la fin de sa vie, regarder son passé et se dire: mission accomplie et vie bien remplie. Idéalement, nous devrions investir 25 % de notre temps, de nos ressources et de notre énergie dans chacune des «pattes» de notre personnalité pour que notre bouquet puisse resplendir au milieu de la table. Pour être heureux en couple, chaque partenaire doit prendre la responsabilité de la réussite de ce couple à 100 %, et pas seulement à 50 %.

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A BIENTOT………….